Et si on vérifiait les actes?
Auteurs : Bien Vivre A Villabé
Publié le : 25/10/2019
Episode 2 : Si on vérifiait les actes ?
Continuons, si vous le voulez bien, à analyser le document de Monsieur DIRAT, candidat.
Nous ne reviendrons pas sur le « plus de transparence dans les décisions, plus de concertation ». Cela a déjà fait l’objet d’un article intitulé « La démocratie à Villabé ?
» paru sur notre site.
Et, puisque Monsieur Dirat se vante de la « réduction des charges de personnels municipaux », nous pouvons ajouter ceci : si vous réduisez les charges de personnels municipaux, ne vous attendez pas à voir une qualité accrue du service public au sein de la commune!! Cela explique peut-être la propreté douteuse de nos rues, trottoirs et chemins.
Parlons maintenant de la sécurité : il s’agit d’un choix politique qui coûte cher. Juste pour votre information la majorité municipale actuelle a voté un budget prévisionnel de 898 514 euros pour l’installation de 55 caméras, une pour cent habitants - soit 16336 euros par caméra ou encore 163 euros par Villabéen -sans parler de la maintenance et du rattachement avec le centre de surveillance urbain communautaire de Corbeil-Essonnes qui n’ont pas été chiffrés …et tout cela pour donner l’impression d’être en sécurité...Villabé, ce n’est pas Chicago !!
En outre, quelle est la plus-value d’avoir des policiers armés qui, hormis les temps de manifestations communales, ont des horaires de bureau et qui ne sont pas habilités à procéder à des enquêtes ? Sans parler de l’achat conjoint d’un radar mobile avec la ville de Lisses dont l’utilité reste à démontrer.
Continuons notre lecture, le « cadre de vie » :
Il faut reconnaître, pour être objectif, que la création de la Maison des associations est un plus : heureusement que l’ancienne municipalité avait acquis l’ancienne gare, une des raisons de son soi-disant endettement !!!
Nous sommes également reconnaissants vis-à-vis de l’équipe municipale actuelle d’avoir effectué les rénovations et l’entretien de nos biens publics : routes, infrastructures etc ; même si nous pouvons regretter le manque de mise en valeur de la place du Pâtis et sa rue adjacente l’avenue du 8 mai 1945 : sûrement une histoire de goût ? ou de béton sur les trottoirs qui ne paraissent pas finis ?... Il est évident que les goûts et les couleurs, ça ne discute pas…
Passons à la « vie scolaire » :
Merci à Monsieur Dirat d’avoir installé plus d’équipements numériques ; dommage pour la classe en préfabriqué de l’école primaire Ariane qui n’en a pas vu la couleur …
Et, à toutes fins utiles, il aurait pu être précisé la baisse de deux euros de la dotation municipale par enfant allouée aux écoles qui sert à l’achat de livres, crayons, cahiers…décidée en 2018. Ceci interroge quant aux priorités de nos élus actuels.
Par contre, indiquer « rétablissement des classes transplantées » est inexact. Les crédits demandés par les professeurs des écoles pour ce faire ont toujours été votés depuis les années 1990 par les anciennes municipalités ; chaque année, jusqu’en 2014, les tarifs applicables aux familles ont fait l’objet d’un vote au conseil municipal.
Si ce n’est un mensonge, est-ce de l’ignorance ou une amnésie passagère ?