Demande d'annulation des élections municipales et communautaires

Une demande d’annulation des élections municipales et communautaires ?
Dans notre commune ? à Villabé ?


Auteurs : Bien Vivre à Villabé
Publié le : 23/03/2020
 

Serions-nous des mauvais perdants ? "la démarche n’est pas démocratique : le choix des habitants n’est pas respecté …" Voilà ce qu’il va être diffusé et repris, car nous avons décidé de déposer auprès du tribunal administratif une requête de demande d’annulation du scrutin du 15 mars.

Rappelons que c’est un droit « tout électeur et tout éligible a le droit d’arguer de nullité les opérations électorales de la commune devant le tribunal administratif » (article L248 du code électoral). 

Pourquoi cette décision ? Deux raisons principales (l’intégralité de la demande est disponible ici) :
  • La communication de Monsieur Karl Dirat tout le long de la campagne via sa page compte public Facebook est un mélange d’informations municipales et d’idées pour le prochain mandat avec parfois des règlements de compte, des dénigrements adressés à ses opposants : cette confusion des genres (maire et candidat) va à l’encontre des règles imposées par le code électoral.
  • Le financement de sa campagne électorale qui interroge : 
    • appel aux dons pour l’association agir pour Villabé
    • conférence de presse dans un hôtel pour lequel il relaie quelques semaines plus tard un message publicitaire 
    • distribution de la majorité de ses tracts sans aucune mention du nom et du RCS d’une imprimerie alors que la qualité du papier et de l’impression font penser à un travail produit par un professionnel.
Ajoutons un contexte exceptionnel où l’abstentionnisme a été très important 54,65 % : plus d’un Villabéen sur deux ne s’est pas déplacé pour voter. Du jamais vu à Villabé pour des élections municipales : mais il ne pouvait en être autrement en pleine pandémie du « corona virus ».

Donc, Non, nous ne sommes pas de mauvais perdants.

Oui, nous sommes attachés au respect des règles et de la loi qui nous permettent de vivre en démocratie.

Alors oui, nous nous en remettons à la justice !

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