Compte rendu du conseil municipal du 10 octobre 2025
Auteurs : Bien Vivre à Villabé
Publié le 21/10/2025 mis à jour 28/10/2025, 30/10/2025, 04/11/2025, 10/11/2025, 13/11/2025, 18/11/2025, 20/11/2025, 25/11/2025


Point 14 : Le legs de Mme RIGAULT va renflouer les caisses de la commune ! 25/11/2025
Pas besoin d’avoir recours à l’emprunt, il y a encore de l’argent provenant du legs de Madame RIGAULT,
1 million 215 000 € qui jusqu’alors étaient placés.
Comme quoi, tous les travaux potentiels sur la commune n’avaient pas été budgétés, quoique les élus de la majorité municipale en disent.
Là, en l’occurrence, il faut financer peut-être :
- les travaux concernant la grange du centre de loisirs qui menace de s’effondrer (cela fait des années qu’on entend cette rengaine et si c’est vrai, pourquoi n’avoir pas prioritairement engagé ces travaux ? il y a de quoi s’inquiéter !)
- l’achat hypothétique du terrain d’Orange (terrain situé derrière les bâtiments qui jouxtent la voie ferrée, chemin d’Ambreville) pour l’extension de l’école Ariane : et nous redirons, c’est un projet démesuré au vu des effectifs constants dans les années à venir à moins que de nouveaux grands programmes immobiliers soient dans les tuyaux, camouflés par la majorité municipale jusqu’aux prochaines élections ?
ou encore d’autres choses non énoncées ?
Mais, que cela leur plaise ou non, les conseillers municipaux du groupe Bien vivre à Villabé ont rappelé les dernières volontés de la défunte qui, normalement les lient à l’utilisation de ce legs :
« Je veux que tout ce que je possède …aille à la CCAS de Villabé, enfants malheureux, et vieillards nécessiteux »
Ne pas respecter cela s’apparente pour nous à du déshonneur.
Mais quand on sait que les 2 autres millions qui composaient ce legs ont servi à la rénovation du cimetière, l’aménagement du columbarium, le financement de classes transplantées, les rénovations des écoles et aires de jeux en plus du fonctionnement du CCAS durant 2 ans, plus rien n’étonne !



Zoom : plus-value des caméras ? 20.11.2025
Diminution des cambriolages ? Oui, mais de quoi parle-t-on réellement ?
Il y en a eu 19 en 2020, 8 en 2025 donc il peut être noté une nette diminution. Toutefois, ces chiffres sont infimes même si c’est toujours trop pour celles et ceux qui ont vécu ce traumatisme.
Cela représente en 2024 un taux de 3,73 pour 1000 logements soit une baisse réelle de 5 points depuis 2020.
Mais, les mises sous protection alarme des propriétaires contribuent à cette diminution ainsi que le dispositif « Opération Tranquillité Absence » fort bien assuré par la police municipale qui passe très régulièrement au domicile des habitants absents.
Par contre, pour :
- les vols dans les véhicules, de 38 délits, on est passé à 68 : le taux est de 12.03 pour 1 000 habitants en 2024 contre 6,95 en 2020 soit un peu moins du double avec une progression régulière chaque année,
- les vols d’accessoires sur véhicules de 11 à 21, avec une progression régulière chaque année depuis 2020,
- les destructions et dégradations volontaires ont quasiment doublé, de 27 à 53 (taux en 2024 : 9.37 contre 4.94 en 2020).
Aussi, lorsque le maire répond que, sur 55 réquisitions en 2024, 33 ont permis d’identifier des auteurs, cela parait encore plus infime au regard du dispositif déployé (55 caméras / 365 jours / 24h sur 24).
À l’inverse, la facture, elle, parait démesurée : plus de 680 000 € financés jusqu’alors par le budget communal. Si nous ajoutons les subventions obtenues de la région, du département, de l’état, la barre du million est dépassée.
Alors que les locaux communaux (gymnases, salle la Villa, écoles, mairie etc.) soient protégés par des caméras, cela semble légitime. Mais pour le reste, la plus-value est insignifiante voire nulle comme le démontrent les chiffres ci-dessus, même si, depuis des années, la majorité municipale soutient que les caméras sont indispensables pour votre protection et celle de vos biens.
Nous, nous pensons qu’elles ont un effet placebo et que rien ne vaut la présence humaine pour prévenir les infractions et décourager les contrevenants, les rondes de nuit comme de jour pour dissuader les intrusions et les vols : par ailleurs, il fut un temps où, la nuit, des rondes étaient assurées par une société de gardiennage mais pas qu’en voiture : nous pouvions voir les agents sortir de leur véhicule avec leur chien, faire le tour des bâtiments publics... Mais, cela, c’était avant…
Et, si encore cela participait à sécuriser nos voies, à faire respecter le code de la route ? …les stops, les priorités à droite, mais non, ce n’est pas destiné à cet usage.
Il est grandement temps de se questionner sur l’utilisation de ce système de vidéoprotection et d’envisager une autre politique en matière de sécurité, en réaffectant les moyens prévus pour l'installation de nouvelles caméras afin d'assurer une présence physique, au quotidien, de la police municipale dans Villabé !
Car, une des premières préoccupations que vous nous avez relayées, c’est l’insécurité routière grandissante (vitesse excessive, non-respect du code de la route) !


Réponse qui laisse perplexe … 18/11/2025
Comment se fait-il que le maire de Villabé qui plus est, vice-président de l’agglo, en dehors de s’enorgueillir d’un tel projet, fasse comme s’il n’était pas au courant des conclusions de la conférence des maires (instance de l’agglomération GPS) d’avril 2024 qui font état, entre autres, de :
- la décision d’un moratoire sur les implantations à venir,
- la décision de la définition d’une doctrine qui est la suivante :
- les projets en cours doivent être appréhendés dans une approche collective du bloc communal, avec une information conjointe ville-agglomération ;
- la nécessité d’engager une réflexion sur les standards environnementaux (eau, électricité, réseaux de chaleur) et les contreparties (retour territorial),
- l’interpellation du préfet de région de disposer d’un schéma directeur ou au moins l’établissement d’une doctrine régionale.
Contrairement à la majorité municipale, le groupe Bien vivre à Villabé continue à s’interroger sur ce projet qui serait le 3ème dans un petit périmètre Corbeil-Essonnes/Le Coudray, Lisses. Il n’est pas le seul puisque l’agglomération Grand Paris Sud travaille sur une doctrine et une stratégie relative aux projets de data centers avec une grille de critères d’analyse pour définir les conditions de mise en œuvre.
En effet, les enjeux d’énergie électrique et de performance énergétique, de gestion durable de l’eau, les enjeux en matière de foncier, de mesures compensatoires de développement de l’emploi local relèvent de l’agglomération.
Il n’y a que le maire de Villabé qui ne se pose aucune question !
Il ne s’agit donc pas d’être à l’arrière garde ou à l’avant-garde, il s’agit surtout et avant tout de réfléchir car d’autres possibilités d’aménagement de cet espace existent : pourquoi pas un programme mixte avec une école d’enseignement supérieur, des logements étudiants, une maison de retraite, une partie restant pour les activités dans le tertiaire, un parc, des jardins familiaux ?
Mais cela n’est pas possible tant que le maire et la majorité municipale seront aux commandes !


Point 6 : Évolution de la convention du service commun d’instruction des autorisations du droit des sols. 13/11/2025
Mais qu’est-ce donc ?
Ce qu’il faut savoir :
- C’est un service mutualisé payant mis en place par l’agglomération Grand Paris Sud auquel Villabé a adhéré : il instruit les dossiers des permis de construire, d’aménager, de démolir, des permis modificatifs, des déclarations préalables, des autorisations de travaux + grues + enseignes.
Il effectue les visites de conformité. Il n’y a donc plus d’agents municipaux dédiés à cette fonction.
- C’est le maire qui prend les décisions d’octroi ou de refus.
Si des travaux d’extension ont démarré sans autorisation, la Police municipale constate les faits et il revient au maire d’engager des poursuites.
Ainsi, concernant la salle de réception située dans la zone commerciale qui a occasionné bien des nuits blanches pour des Villabéen.ne.s, l’adjoint affirme que c’est ce service qui a effectué la visite de conformité avant son ouverture et qui était censé contrôler l’existence d’une étude de l’impact des nuisances sonores…
Pourtant, celle-ci semble n’avoir jamais existé puisque l’arrêté pris par la préfète stipule la suspension de l’utilisation de dispositifs de diffusion de sons amplifiés et la diffusion de sons amplifiés tant que, entre autres, cette étude n’est pas transmise ainsi que les justificatifs des mesures prises visant à assurer le respect des valeurs sonores autorisées …
Nous restons donc sceptiques quant aux autorisations d’ouverture obtenues dans ces conditions et le rôle de ce service et celui du maire qui , pendant fort longtemps, n’est pas intervenu pour faire cesser ces nuisances.
Enfin, comme les propriétaires de ce lieu ont construit, sans autorisation, une annexe, que cela a été signalé au maire en avril 2025, que celui-ci a fait constater les faits par la police municipale, des procédures devraient être engagées par le maire ?
À suivre !

Point 3 Avis sur la dérogation au principe du repos dominical 10/11/2025
Voici l’intervention des conseillers municipaux du groupe
Bien vivre à Villabé :
« Heureusement que le nombre des dimanches du maire ne peut excéder 12 par année civile, autrement les salariés travailleraient tous les dimanches sans que vous n’y trouviez à redire du moment que les entreprises l’ont demandé.
Nous prenons acte qu’il n’y a pas eu de négociation avec les organisations syndicales et nous n’avons toujours pas le détail des commerces porteurs de cette demande.
Nous redirons donc que nous sommes convaincus que le travail du dimanche est économiquement absurde et socialement injuste. En effet, le pouvoir d’achat des ménages n’est pas extensible au nombre de jours d’ouvertures des commerces et bien souvent le dimanche est le seul jour où les travailleurs peuvent profiter des leurs.
Si c’est pour relancer la consommation, ce n’est pas le travail du dimanche qu’il faut instituer mais une augmentation des salaires pour redonner du pouvoir d’achat.
Et ne nous parlez pas du volontariat du salarié car refuser de travailler le dimanche n’est pas une simple affaire. Cette décision peut implicitement l’exposer.
Et ne parlez pas des étudiants car le problème pour beaucoup est de devoir travailler pour survivre, pour assurer leurs besoins vitaux fondamentaux comme le logement, la nourriture quitte à mettre en péril leurs études. La question n’est pas le travail du dimanche mais leur donner les moyens de vivre décemment pendant leurs études.
Certes, nous ne sommes pas les porte-paroles de tous ces travailleurs, mais, en tant que conseillers municipaux élus, nous avons à cœur leurs conditions de vie. Aussi nous émettons un avis non favorable à cette dérogation. »
Vote des conseillers municipaux de Bien vivre à Villabé = CONTRE
Vote unanime et sans débat, sans aucune intervention de l’ensemble des élus de la majorité municipale = POUR, et, l’une d’entre eux serait syndiquée à la CGT ? Cherchez l’erreur !!

04/11/2025
Point 7 : Modification simplifiée n°2 du Plan Local d’Urbanisme : modalités de mise à disposition ;
dossier mis à disposition au public du 3 novembre au 4 décembre
Et encore une modification du Plan Local d’urbanisme sans aucune réunion publique !
Dans les faits, il faut bien le mettre en conformité avec le projet de construction des Coudras, dans le Cirque de l’Essonne = 88 logements.
Jusqu’alors, il est indiqué des constructions avec 100% de logements sociaux. Donc, pour permettre au promoteur - Nouveaux constructeurs/PEGASE (ceux qui ont à leur bénéfice les constructions rue Jean Jaurès) - de mener à bien son projet, ce sera réduit à 50%. Il est vrai qu’un promoteur recherche avant tout des bénéfices, ce n’est pas un bailleur social et c’est bien normal.
Dans le dossier présenté, il y a aussi quelques surprises :
- un projet de construction sur le terrain municipal, le petit bois qui fut déclassé, qui initialement devait servir à la construction du 3ème groupe scolaire dans le Cirque de l’Essonne, rue des Bas Cornus = 44 logements ;
- un projet de construction au 10 Ferme de Villoison = 68 logements ;
- à nouveau un projet sur le site rue du chemin vert = 39 logements. En effet, pour rappel, le précédent permis a été annulé par le tribunal administratif malgré toutes les procédures mises en œuvre par le maire et ERILIA.
Et nous ne savons pas tout car tout est toujours fait en catimini, dans le plus grand secret, et les Villabéen.ne.s sont toujours mis devant le fait accompli.
Preuve en est le refus du maire de tenir une réunion publique pour présenter cette modification de peur d’être confronté aux réactions des habitants.
Vote des conseillers municipaux du groupe Bien vivre à Villabé = CONTRE les modalités d’information puisque le maire n’envisage pas d’intégrer un texte à ce sujet dans le prochain magazine municipal, ne s’engage pas à afficher cet avis sur tous les panneaux d’information municipale et refuse de tenir une réunion publique.
Info de dernière minute : l’avis a été publié dans le dernier Villab’Écho qui vient d’être distribué ☺


Zoom point 4 : mission confiée par le conseil municipal pour la labellisation « Ville active et sportive »
Elle coure, elle coure cette majorité municipale après des labels …Il y a eu un temps celui de « Territoire engagé pour la nature » mais, ça, c’est fini…il y a eu la course perdue pour la seconde fleur.
Que cela ne tienne, maintenant c’est pour avoir une certification « Ville active et sportive » et que de temps passé pour constituer le dossier, tout cela pour de la « com » !
Et le summum, deux élus vont aller à Nice, le nouvel adjoint chargé entre autres des sports et une déléguée, pour assister à la cérémonie …
N’ont-ils donc rien d’autres à faire que d’aller se promener à Nice ?
Le coût total de l’opération est estimé à 576,26 € (avion, hôtel, repas, inscription à l’évènement), financé par les Villabéen.ne.s.
Certes, la somme n’est pas colossale voire infime comparée à d’autres dépenses incongrues comme les 660 000 € de frais d’études jetés par la fenêtre pour feu le 3ème groupe scolaire, mais quand-même !
Cet argent aurait pu contribuer à d’autres projets plus utiles aux habitants de notre commune ! Par exemple financer une partie de l’installation d’une boucle à induction magnétique pour les malentendants équipés à la salle culturelle La Villa.
Étant en total désaccord avec cette utilisation de notre argent, les conseillers municipaux du groupe Bien vivre à Villabé ont voté CONTRE cette délibération et comme à son habitude, aucun commentaire, aucune réponse de la majorité municipale, silence radio !

Zoom point 3 : Avis sur la dérogation au principe du repos dominical ( 1ère partie) 28/10/2025
Et encore des erreurs !
- 1er tableau des "dimanches du maire" communiqué dans le dossier transmis par la mairie :
· 12 dimanches pour les commerces alimentaires de plus de 400 m² ; or le texte de loi qui encadre cette dérogation prévoit une disposition particulière pour les commerces alimentaires de plus de 400m². Il est stipulé : « lorsque les jours fériés mentionnés à l'article L. 3133-1, à l'exception du 3°, sont travaillés, ils sont déduits par l'établissement des dimanches désignés par le maire au titre du présent article, dans la limite de trois. »
· Dans la colonne « Autres commerces », il est indiqué un total de 10 or il y a 12 croix (12 dimanches travaillés).
- 2ème tableau remis le jour du conseil municipal :
· Rectification pour les commerces alimentaires, il est mentionné 9 dimanches
· Toujours la même erreur de comptage pour la colonne « Autres commerces ».
À la fin de son intervention, le groupe « Bien vivre à Villabé » en a fait la remarque et ?... aucune réaction de la part de la majorité municipale !
C’est quand même fort de café qu’aucun conseiller municipal de la majorité n’ait repéré cette erreur, mais lisent-ils les notices et les projets de délibération ? S’intéressent-ils à ce qui est présenté ?
Nous pouvons nous interroger au vu de leur profond silence tout du long des conseils municipaux.
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Compte rendu Conseil municipal du 10 octobre 2025
Et toujours des erreurs dans le dossier initial transmis pour cette réunion, des incomplétudes, des fautes de grammaire … mais ce n’est pas le plus grave.
Nous reviendrons très vite vers vous à travers de zooms, notamment sur une nouvelle modification simplifiée
du Plan Local d’Urbanisme, le départ de 2 conseillers municipaux à Nice (un adjoint et une déléguée) etc.
Nous notons également une information : la protection fonctionnelle a été automatiquement accordée suite à une demande du maire, pour un fait qu’il a qualifié d’« insulte publique ». Mais, il faut comprendre : d’après ses écrits, la plainte initiale a été classée sans suite par le parquet, il ne peut donc pas en rester là quel qu’en soit le coût …
Cherchez l’erreur !








